BYD, le constructeur automobile chinois qui lancera ses premiers VE en Europe dans les mois à venir, cherche également à ouvrir deux usines sur le continent. L’entreprise envisage des sites à l’est et à l’ouest du continent, même si elle préférera probablement les pays plus développés où la demande de VE est déjà élevée et en croissance (c’est ce que Tesla a fait avec Giga Berlin, par exemple).
Selon Bloomberg, l’ouverture d’usines en Europe permettrait à BYD non seulement de répondre à cette demande croissante, mais aussi d’éviter les droits de douane élevés qui ont été imposés aux importations chinoises par l’Union européenne, qui, comme les États-Unis, souhaite rapatrier la production de la République populaire. Cela rendrait ses véhicules plus compétitifs en termes de prix et aiderait l’entreprise à gagner des parts de marché dans la région.
Ce constructeur automobile chinois possède déjà des usines dans plusieurs pays, dont une au Canada et trois autres au Brésil, entre autres. Sa présence est la plus forte sur le marché chinois, où il est le plus grand constructeur de véhicules électriques en volume – il a dépassé Tesla pour la première fois en avril dernier et il est en fait le deuxième au monde pour les ventes globales de VE après Tesla. L’ouverture d’usines en Europe s’inscrit dans la stratégie plus large de BYD visant à devenir un leader mondial dans le secteur des véhicules électriques.
Avec son projet d’ouvrir deux usines en Europe, BYD se positionne pour tirer parti de la demande croissante de véhicules électriques sur le continent. La société a annoncé cet été qu’elle souhaitait commencer à vendre ses VE fabriqués en Chine en Europe, en commençant par les plus grands marchés de VE (Allemagne, Norvège, Pays-Bas, Suède et France) avant de s’étendre davantage.
BYD veut entrer en Europe avec une gamme de trois modèles comprenant le Tang, un SUV électrique à sept places, l’élégante berline électrique Han (qui coûtent tous deux 72 000 euros), et l’Atto 3, un crossover électrique compact qui est légèrement plus petit qu’une Volkswagen ID.4 et dont le prix de départ est légèrement inférieur à 40 000 euros. Les modèles Dolphin et Seal pourraient également être commercialisés en Europe.